Entre le XVe et le XVIIe siècle, les femmes représentent 80 % des condamnés au bûcher pour sorcellerie. Selon l'auteure, professeure de science politique, cette répression traduit la hantise d'une autonomie des femmes et d'une inversion du pouvoir. Ces procès ont constitué une étape dans la construction au masculin de l'Etat moderne par la mise hors-jeu des femmes.